150 ANS D'UNE VIE TRÉPIDANTE

Histoire

Fondée en 1873 par le chanoine Joseph Schorderet, l’Oeuvre Saint-Paul poursuit sa mission sur trois continents: annoncer l’Evangile par les médias.

« Les premières »

Le 26 mai 1874, quelques jeunes filles de Fribourg prennent place devant les casses abandonnées le matin même par les typographes du journal «La Liberté». Ce sont les «Premières» de la Congrégation des Sœurs de Saint-Paul fondée par le Chanoine Joseph Schorderet le 8 décembre 1873.

Un prêtre fribourgeois passionné de Vérité

Joseph Schorderet: un fondateur visionnaire

Joseph Schorderet nous apporte la certitude qu’une vie ne peut être réussie ni une action efficace que si elles sont vécues en communion  avec Jésus-Christ. C’est Lui qui  construit l’humanité, au rythme des longues croix et des brefs avant-goûts d‘Eternité.

schorderet3

Sainte Marguerite Bays, sœur ainée

C’est chez sainte Marguerite Bays, à la ferme de la Pierraz, que Joseph Schorderet allait demander conseil. Il portait en son cœur un immense projet: faut-il créer une œuvre de presse pour vaincre le mal par le bien? Faut-il fonder l’Œuvre de Saint-Paul?

«Ne craignez rien, lui disait-elle. Allez de l’avant. Cette Œuvre fera grand bien chez nous et sera particulièrement bénie de Dieu puisque telle est sa volonté.»

Fort de ces encouragements, Joseph Schorderet fonde l’Œuvre de Saint-Paul. Marguerite Bays était considérée comme co-fondatrice de l’Œuvre. A partir de 1873, elle est «enfant de Saint-Paul». Elle ne quitte pas sa famille, mais elle collabore largement à l’Œuvre de Saint-Paul et la soutient par la prière.

depuis 150 ans

La Liberté est précieuse!

Le 1er octobre 1871, Joseph Schorderet fonde le quotidien «La Liberté» dont le nom est à lui seul tout un programme.


« Affranchie de sa mission confessionnelle et partisane, «La Liberté» n’en est pas moins porteuse encore et toujours de valeurs, qu’elle les décline sur papier ou sur les supports numériques. Ces valeurs de liberté – quel plus beau nom pour un journal? -, de vérité et de justice se revendiquent fièrement de la tradition chrétienne. Elles irriguent cependant une société fribourgeoise désormais pluraliste, respectueuse des opinions minoritaires et ouverte, à la fois sur le reste de la Suisse et sur le monde.

Dès lors, pas besoin d’avoir la Foi pour reprendre le flambeau de «La Liberté», une minuscule suffit. Elle reste nécessaire malgré tout: foi dans le rôle crucial de la presse dans l’animation de la vie démocratique; foi dans la dignité de l’Homme et dans les beautés la planète; foi dans l’avenir de notre journal malgré les turbulences qui secouent le marché des médias et qui remettent en question son modèle économique construit sur les piliers de la publicité et des abonnements. »

Serge Gumy, rédacteur en chef