Témoignage de Sœur Gilberte-Myriam Vaucher
Rendez grâce au Seigneur, éternel est son amour ! Ps 135, 1
Le 8 décembre 2024, j’ai fêté mon jubilé de 50 ans de profession religieuse.
C’est à Dieu d’abord que je veux rendre grâce pour mes 50 ans passées dans l’Œuvre de Saint-Paul. J’avais 38 ans quand j’ai répondu à son appel et je suis reconnaissante aux Sœurs de la communauté et à tous ceux et celles qui m’ont accompagnée par leur soutien durant tant d’années.
Après une enfance passée dans une famille très pratiquante, à 16 ans on me proposait des études pour devenir enseignante. Mais trop timide pour envisager cette formation, j’ai refusé.
Pour gagner ma vie j’ai travaillé dans le commerce tout en sachant que ce n’était pas ce que le Seigneur attendait de moi. A 18 ans, je me suis sentie appelée à la vie religieuse. Mais j’avais déjà deux sœurs et une tante religieuses dans l’Œuvre de Saint-Paul. Ça pouvait suffire ! C’est pourtant lors d’un pèlerinage à Lourdes que l’appel de Dieu s’est précisé et j’ai souhaité devenir d’abord missionnaire laïque. Engagée par les Sœurs de Saint-Paul, je suis partie pour 3 ans à Yaoundé au Cameroun à la librairie. Être en contact avec les livres et toutes les personnes qu’on rencontre est enrichissant. C’était aussi une diffusion de la bonne nouvelle, selon l’intuition de notre Père Fondateur.
De retour en Suisse, j’ai été attirée par cet apostolat et la vie en communauté. Je sentais le besoin d’une vie partagée avec les Sœurs que je connaissais. Entrée dans la congrégation le 24 janvier 1973, la veille de la fête de la Conversion de saint Paul, j’ai réalisé combien est grand l’amour de Dieu.
Son Amour ne m’a jamais fait défaut. En toutes circonstances, j’ai pu faire l’expérience de sa fidélité et de sa compassion.
Tout au long de ma vie consacrée j’ai connu l’épreuve, mais aussi beaucoup de joie ! J’avais une aide précieuse en la Vierge Marie qui est toujours à l’écoute et ne manque jamais de nous secourir ! Elle est vraiment Mère et c’est Elle qui m’a conduit à la confiance et à la persévérance.
J’ai appris avec le temps que ce n’est pas tant ce que l’on fait par soi-même qui compte, mais plutôt ce que LUI peut faire à travers nous si on se laisse guider par Lui dans la confiance.
Sœur Gilberte-Myriam Vaucher